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On me propose de devenir Ecuyer Novice mais j'hésite. Je n'ai pas la cordonnite. Que pourrai

On ne peut pas vous répondre de manière qui puisse vous satisfaire sans rien savoir de vous, de vos valeurs, votre religiosité ou non, de votre parcours en Maçonnerie, vos expériences passées heureuses ou non, ce qui vous intéresse par dessus tout. Chaque démarche reste individuelle donc particulière.

On ne consomme pas les grades comme n'importe quel objet dans la vie profane. L'idéal consiste à établir une osmose entre ce que vous espérez et ce que le nouveau grade va vous apporter, s'il possède un corpus cohérent, à rechercher un grade parce que le contenu nous intéresse tout spécialement, à pouvoir y parvenir directement. S'il faut accéder à une série de degrés dont on se passerait totalement pour accéder à celui qui nous intéresse, le jeu se trouve déséquilibré, complètement faussé.

Si vous devenez Ecuyer Novice vous allez vous trouver aux portes de la Chevalerie. Vous dites : "que pourrait m'apporter la Chevalerie ?". Je peux vous faire 2 réponses :

1.Que lui apporterez-vous ? Votre profil se trouve-t-il compatible avec ce que comporte le Code de la Chevalerie (voir ici le livre L'ECUYER NOVICE) ?

2. En tant que serviteur du rite; votre fidélité doit se voir récompensée par l'attribution automatique des degrés finaux. Il devrait en aller ainsi dans tous les systèmes (RF, REAA, etc.) mais ce n'est pas la norme en France. Ici, dans votre cas, cela semble se trouver respecté puisque l'on vous propose d'entrer dans l'Ordre Intérieur. Donc tout va bien pour vous.

Si vous hésitez, c'est que a priori vous n'en avez pas besoin ou que cela ne vous a pas intéressé jusque-là mais cela peut changer.

Vous avez à prendre en considération de nouvelles dépenses, de nouvelles soirées ou journées, des déplacements supplémentaires. Votre épouse, vos finances, votre emploi du temps, peuvent-ils le supporter ? Vous seul pouvez répondre. Ceci se trouve valable pour tous les hauts grades de tous les rites. Un de mes amis du REAA habitait Clermont-Ferrand ; pour travailler au 31e degré, il devait aller à Lyon. Il a renoncé, abandonné, c'était inévitable.

Avant de penser à prendre un grade, il faut se poser la question : qu'est-ce que je cherche ? Ce que j'ai découvert ou reçu jusqu'à maintenant me suffit-il ?

Ce que j'attends, si l'on espère quelque chose, va-t-il se trouver ou non dans ce nouveau degré ? Et si ce n'est pas le cas ?

La plupart de nos amis prennent les grades parce que tout le monde le fait et que, ne valant pas moins que les autres, il ne se trouve pas de raison pour qu'ils ne suivent pas l'exemple quasi général. Si un frère ne veut pas d'un grade parce que le contenu ne lui convient pas, il se comporte avec cohérence et honnêteté. Il pourrait agir comme d'autres frères : prendre le grade et ne jamais venir au Vert ou au Blanc donc en démissionner. Mais la sincérité, l'honnêteté morale, ne sont pas si présentes que cela en Maçonnerie. Parler de rectitude reste une chose, la pratiquer relève d'une tout autre difficulté.

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